Synergie du marbre
Pour information, extinction de la « Filière des Marbres du Sud » en l’année 2014.
Mais 3 irréductibles sculpteurs, continueront à œuvrer, pour la promotion et leurs visions du marbre de nos régions .
Nous accompagne dans notre suite les carrières Joseph Laplace à Arudy fournissant un marbre de grande qualité pour la sculpture.
Contact des 3 sculpteurs irréductibles
- Jean Jacques Abdallah : 65400 ARRAS EN LAVEDAN tel : 05 62 97 20 84 – 06 84 12 25 61
- Jean Jacques ABDALLAH
- Yann LIEBARD Domaine Maya 34700 SAINT JEAN DE LA BLAQUIERE tel : 04 67 44 75 62
- Yann LIEBARD
- Jean Escaffre l’auteur du site œuvrant à Saint Pée sur Nivelle
- Jean ESCAFFRE
Colonnes réalisées à la période faste de la « Filière des Marbres du Sud »
Symposium de sculpture à Saint Pée sur Nivelle
La « Filière des Marbres du Sud » est présente au symposium de sculpture sur roches des Pyrénées qui a eu lieu à Saint Pée sur Nivelle au Pays Basque.
La municipalité de cette ville et l’association « Culture et Patrimoine Senperen » ont invité 4 sculpteurs pour réaliser des œuvres monumentales en public, du 29 septembre au 26 octobre 2008. Ces œuvres sont installées dans le parc des berges de la Nivelle en centre ville.
Christiane Giraud a choisi le grès de la Rhune pour s’exprimer.
Les 3 autres sculpteurs, membres de l’association « Filière des Marbres du Sud », Jean Jacques Abdallah, Jean Escaffre et Yann Liébard, ont choisi le marbre d’Arudy.
Légende de la photo : de gauche à droite, Monsieur Laplace, exploitant des carrières d’Arudy, Yann Liébard, Jean Escaffre et Jean Jacques Abdallah sculpteurs.Voir les réalisations ci-dessous.
LES MARBRES DE NOS PYRÉNÉES PATRIMOINE À REDECOUVRIR
reportage LA DEPECHE.fr Grand sud publié le 23/11/2010 Pierre Challier.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/23/953982-ces-marbres-sont-le-tresor-des-Pyrenees.html
« C’est un patrimoine à sauver »
Il aime le marbre d’Arudy pour son homogénéité, « et parce qu’il est disponible en n’importe quelle dimension », mais il sculpte aussi le Saint-Béat et, « après, tout ce que je peux trouver aussi, comme autres marbres dans les Pyrénées, le vert que j’ai pu récupérer dans les anciennes carrières de Campan comme le rose de Hautacam » confesse Jean-Jacques Abdallah, devant cette carte des Pyrénées centrales où il a pointé toutes les carrières à proximité de chez lui, du Béarn à l’Ariège.
épaules taillées au burin, regard bleu et droit : le sculpteur d’Arras en Lavedan n’est pas du genre à dandiner du ciseau. Plutôt à aller à l’essentiel comme il dégage les lignes de son bestaire de marbre, en l’occurrence un gorille, aujourd’hui posé sur son plan de travail… et pour lui, il n’y a pas photo : « le marbre me va bien, parce qu’il y en a à proximité, parce que mon professeur le travaillait à l’école des Arts et parce que j’ai commencé par là, en atelier de marbrerie, pour gagner ma vie, mais surtout parce qu’il possède une véritable noblesse faisant qu’on ne travaille pas le marbre comme les autres pièces, notamment pour la finition, très exigeante en temps et en méticulosité » explique Jean-Jacques Abdallah. Consterné par l’abandon des marbres pyrénéens. « C’est terrible de laisser perdre un patrimoine pareil car c’est un patrimoine à redécouvrir et à sauver, sinon nos petits enfants n’auront même plus conscience que c’est avec ces marbres-là que Versailles a été fait » souligne-t-il. Conservant précieusement les quelques blocs qu’il a pu sauver de ses marbres préférés. sans oser les toucher. à l’instar de ce marbre noir, le CamouCihigue : « j’en possède 6 blocs et chaque fois que je passe devant, je m’imagine ce que je pourrais sculpter avec, mais je repousse à chaque fois l’idée d’attaquer, car ce marbre-là, on n’en trouve plus et je ne veux pas le rater. » confie-t-il. Conscient des réalités économiques, « car le Campan, c’était jusqu’à 80 % de perte par bloc », mais espérant bien qu’un jour, le sens du beau reprendra le dessus.
Bagnères : un musée du marbre unique en France
Cette table monumentale taillée « en ailes de papillon » dans du Grand Antique de la carrière d’Aubert, en Ariège ? C’était celle de la Poste centrale du capitole, à Toulouse. Voisine de sculptures romaines en marbre blanc de Saint-Béat, elle tire un trait d’union sur 2 000 ans d’histoire comme elle trône désormais en majesté dans le musée du marbre de Bagnères de Bigorre.
Le musée du marbre ? Situé dans les anciens Thermes de Salut, c’est un lieu unique en France puisqu’il rassemble un e collection de 320 marbres européens dont 120 pour la seule chaîne des Pyrénées, du Pays Basque espagnol au Languedoc. Mais c’est surtout un endroit exceptionnel à visiter comme il propose de redécouvrir la prestigieuse épopée des marbres pyrénéens. Car si ce musée est désormais une bible pour les géologues et les antiquaires, côté inventaire, il permet aussi de mesurer la richesse des trésors marbriers sur lesquels se sont rendormies les Pyrénées. Campan rubané, Brèche de Médous, Grand Antique, Versailles, Grand Mélange, Griotte de Félines… à la poésie des noms répond la sensualité du toucher, la force des couleurs, des rouges, des verts sur lesquels Louis XIV s’était arrogé un droit exclusif., en vallée de Campan et vallée d’Aure. Des marbres qui connurent leur apogée avec Napoléon III et le Paris d’Haussmann, et qui firent aussi la fortune de Bagnères, au XIXe siècle, grâce à Léon Géruzet. Cheminées, baignoires, objets, plaques et même atelier reconstitué , c’est superbe: visite et informations en contactant le 05 62 91 12 05.